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Tuesday, July 24, 2007

Ericsson signe le plus gros contrat de son histoire avec un groupe indien

Le suédois Ericsson annonce la signature ce mercredi soir d'un contrat de 2 milliards de dollars (1,45 milliards d'euros) avec l'opérateur indien Bharti Airtel.
L'équipementier en télécommunications a conclu ce mercredi soir un accord avec son homologue indien, estimé à 2 milliards de dollars. "C'est le plus gros contrat dans l'histoire d'Ericsson", précise le communiqué.

Cet accord devrait permettre à l'opérateur indien de développer son réseau GSM, notamment dans les régions rurales et de fournir un encadrement pour ses postes de direction. Au terme de ce contrat de deux ans, Ericsson prendra en charge le réseau de Bharti Airtel, l'un des plus importants opérateurs de télécoms indien avec 42 millions d'abonnés, dans quinze des vingt-trois régions du pays. Comme l'explique Mats Granryd, président d'Ericsson en Inde, "ce contrat aidera pour une grande part Bharti dans sa stratégie d'un réseau convergent et à étendre son réseau dans l'Inde rurale".

En effet, l'Inde est l'un des marchés qui connaît la plus forte croissance pour les téléphones mobiles. On compte près de 160 millions d'abonnés pour une population totale dépassant un milliard d'habitants. Le taux de pénétration est de 25% dans les zones urbaines mais seulement de 1,6% dans les régions rurales.

Ce nouveau contrat s'ajoute à une série d'accords conclus par le groupe suédois au cours de ces dernières semaines. En juin, il signait un contrat de 1 milliard de dollars avec la Chine portant sur la fourniture d'équipements destinés à étendre le réseau de téléphonie mobile de la société China Mobile à dix-neuf régions de Chine. Ericsson est aussi sur le point de finaliser un projet en collaboration avec Nokia pour fournir en Inde des téléphones mobiles de la deuxième et troisième générations à la compagnie nationale des télécoms Bharat Sancher Nigam Limited (BSNL). Le contrat pourrait atteindre 3,3 milliards d'euros dont les deux tiers pour le groupe suédois.

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Monday, July 23, 2007

Actimagine rêve d'imposer un codec vidéo français sur les mobiles


Créée en 2003, cette jeune pousse a déjà convaincu Nintendo et Nokia de recourir à sa technologie de compression vidéo adaptée aux smartphones et aux consoles portables. Elle permet de stocker un film en qualité DVD sur une carte mini SD.

Annoncée depuis deux ou trois ans comme la « killer application » du téléphone mobile, la vidéo tarde à s'imposer, même sur les marchés asiatiques les plus matures. Il faut dire que la piètre qualité de l’image, son format réduit à celui d’un timbre-poste, et la faible autonomie de la batterie ne plaident pas en sa faveur. Pourtant, une petite entreprise française estime avoir trouvé la solution. Actimagine propose en effet d’une technologie capable de produire des images de qualité DVD, sans que la consommation d’énergie en soit affectée . « D’un point de vue marketing et stratégique, c’est fondamental. Dire que l’on est capable de proposer le Da Vinci Code ou un James Bond en qualité DVD sur un mobile constitue un signal fort envoyé aux fabricants de terminaux et aux détenteurs de contenus », estime André Plagnac, PDG d’Actimagine, entreprise spécialisée dans la conception de logiciels de compression vidéo.

Créée en 2003 par une petite équipe d’ingénieurs, Actimagine dispose aujourd’hui d’une technologie prometteuse au moment où se multiplient les offres de contenus vidéos sur mobile. La pépite de cette jeune pousse est un codec - procédé logiciel permettant de compresser et décompresser les signaux vidéos - baptisé Mobiclip et adapté aux plates-formes mobiles : smartphones, téléphones mais aussi consoles de jeux portables. Ce codec vient concurrencer les deux grandes normes existantes dans ce domaine, MPEG4 et H.264, qui exigent des ressources de calcul importantes. Problème, plus un microprocesseur est puissant, plus il consomme de l'énergie et plus il diffuse de la chaleur.

Actimagine soutient que la norme MPEG4 nécessite 4 fois plus de ressources processeurs que la technologie Mobiclip. Un rapport qui passe à 8 dans le cas de la norme H.264. « Si l’on prend l’exemple d’un film diffusé sur un écran plat « full HD » de 1920 x 1080 pixels, un codec H.264 exigera un processeur calibré entre 2,5 et 3 GHz. Le même film exploitant notre solution ne nécessitera qu’un microprocesseur de 700 MHz », assure André Plagnac pour qui ces normes n'ont pas été conçues pour des terminaux mobiles. Au final, le résultat est plutôt séduisant. La diffusion à 24 images par seconde offre une fluidité et une qualité d’image surprenantes, équivalentes à celle d’un DVD, sans pour autant réduire la durée de vie de la batterie et les fonctionnalités essentielles du téléphone. Et André Plagnac d’épingler au passage les services vidéos actuellement commercialisés par les opérateurs de téléphonie mobile: « Les codecs utilisés, MPEG4 ou H.264, ne permettent de faire que du 12 images/seconde sur le tiers de l’écran ! ».

Prémices d’un standard de facto ? La technologie, brevetée, est en tout cas reconnue par le gotha de l’industrie. Le codec Mobiclip est utilisé sous licence par des fabricants de téléphones mobiles comme Nokia, Motorola, Sony-Ericsson, des spécialistes du jeu comme Nintendo ou Fisher Price et des éditeurs de contenus. L’essentiel des revenus d’Actimagine est généré par la téléphonie mobile, et notamment les opérations ponctuelles réalisées à des fins promotionnelles. C’est le cas de l’offre actuellement proposée par Nokia en association avec Studio Canal et le distributeur The Phone House. Pour l’achat d’un smartphone Nokia, le client peut acquérir pour 1€ de plus le film « Prête-moi ta main » en qualité DVD sur carte miniSD. Le film peut ensuite être diffusé sur PC ou TV si le téléphone est muni des sorties adéquates. « Une quarantaine de titres ont ainsi été diffusés dans 25 pays à travers le monde », précise André Plagnac. L’entreprise ne réalise en fait que 10% de son chiffre d’affaires en Europe, les Etats-Unis et l'Asie représentant l'essentiel des débouchés, à égalité.

La société, rentable depuis son lancement, entend désormais fournir une réponse au marché de la distribution numérique « à la demande » : films ou programmes TV achetés sur catalogue et contenus gratuits ou en libre accès sur Internet. Mais cette technologie concerne aussi les images créées par l’utilisateur avec un camescope numérique. L’ensemble de ces contenus est soit préenregistré sur une carte mémoire ou une carte SIM ou téléchargé via le réseau télécom. Pour l’heure, puissance et capacité mémoire obligent, seuls les smartphones peuvent être équipés du codec Mobiclip. Celui-ci est compatible avec tous les systèmes d’exploitation ouverts (Windows Mobile, Linux, Symbian ou Palm OS). « 18 à 24 mois supplémentaires seront nécessaires pour envisager véritablement son déploiement sur un marché de masse », tempère André Plagnac. Mais l’homme ne se fait aucun souçi. « L’arrivée de l’iPhone d’Apple, et l’adoption en Europe de la norme DVB-H pour la diffusion de la TV sur mobiles ne peuvent qu’accélérer la distribution de contenus vidéos sur le téléphone portable… ».

Wednesday, July 18, 2007

Chine : 226 millions de mobiles fabriqués de janvier à mai


La Chine a fabriqué près de 226 millions de téléphones mobiles lors des cinq premiers mois de l’année, une hausse de 33,7% par rapport à l’année précédente, selon les statistiques établies par le Ministère de l’Industrie de l’Information (MII).

Le marché rural, en progression, est considéré comme un facteur important de cette bonne production, ont indiqué des officiels du MII.

La Chine prévoit de produire 40% du milliard de mobiles fabriqués dans le monde entier cette année, selon des officiels du MII.

Pourtant des officiels ont mis en évidence que l’industrie des téléphones mobiles fait face à une restructuration et que les producteurs sans technologies modernes seront sans doute éliminés du marché.

La Chine compte plus de 80 fabricants de mobiles, avec une production de 480 millions d’unités en 2006, une croissance de 58, 2% en glissement annuel.

487 millions de Chinois possèdent leur téléphone mobile, avec l’apparition de 6 millions de nouveaux abonnés chaque mois, selon un chiffre du ministère de l’Industrie de l’Information.

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Le monde de Disney arrive sur les mobiles en Chine

Les utilisateurs de téléphone mobile en Chine vont pouvoir télécharger une variété de contenus “de”, et “adaptés par” Walt Disney, d’après Nobert Chang, le vice président et le directeur général de la branche mobile de Walt Disney Internet Group (WDIG), filiale spécialisée dans l’Internet.

Officiellement lancé jeudi dernier lors de la ChinaJoy 2007 à Shanghai qui s’est tenue du 12 au 15 juillet 2007, les nouveaux services de WDIG sont accessibles sur le Wap via un mobile GPRS, certains PDA ou encore des mobiles 3G dès que le réseau sera disponible en Chine.

Les utilisateurs de mobiles peuvent ainsi accéder aux services de la section gratuite pour télécharger des jeux, des icônes, des fonds d’écran et des sonneries (ringtones) qui sont mis à jour toutes les semaines. Il existe aussi des contenus payants via le réseau de chaque opérateur et via le partenaire local Disney : 5wan.com.

Cette annonce de nouveaux services pour le mobile “marque un investissement significatif du groupe Disney pour consolider sa présence en Chine”, selon Chang sans donner des chiffres sur l’investissement réalisé.

WDIG dispose des accords de distribution de contenus sur mobiles avec 46 sociétés et revendeurs sur 15 marchés à travers la région Asie-Pacifique, y compris la Chine continentale, Hong-Kong, le Japon, la Corée, le Singapour, l’Inde, la Malaisie et les Philippines. Ce réseau possède plus de 865 millions de consommateurs mobiles, selon WDIG.

Rappelons qu’en novembre 2005, la société a lancé son premier téléphone mobile sous sa Marque Disney en Chine, qui compte plus de 400 millions d’abonnés au téléphone mobile. En 2010, ce nombre devrait atteindre les 700 millions d’abonnés, avec un marché de services de 2,5 milliards de dollars.

En 2006, le site Web Disney China comptait 75 millions de comptes d’utilisateurs enregistrés.

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Google développe un moteur de recherche pour téléphones mobiles

Ce service permettrait aux usagers de rechercher et d'acheter via leur combiné des services de type sonneries et jeux.

Google se développe dans les téléphones mobiles. Le moteur de recherche sur internet travaillerait sur un service permettant aux usagers de rechercher et d'acheter via leur combiné des services de type sonneries et jeux, révèle le Wall Street Journal sur son site internet, lundi 16 juillet au soir.
Google compte ainsi accentuer sa présence dans la téléphonie mobile. S'il a déjà une version de son moteur de recherche, il entend développer un portail spécifique axé sur les contenus pour la téléphonie mobile, selon des sources proches du dossier citées par le journal.

Liste de sites pour télécharger des sonneries

Aucune date n'est encore définie pour la mise en place de ce service, précise le quotidien.
Parmi les offres de ce service: obtenir une liste des sites permettant de télécharger des sonneries, et un lien pour y accéder.
Pour les sociétés de services dans la téléphonie mobile, "Google ferait payer le référencement en haut de la liste de résultats" d'une recherche, sur le principe des bannières publicitaires sur internet que fait payer Google aux annonceurs, poursuit le journal.
Selon une source, ce projet n'est pas nouveau. Google étudie depuis plusieurs mois avec des partenaires pour indexer une liste de services dédiés au mobile, mais le groupe s'est heurté à des problèmes techniques qui ont retardé son projet.

O. Laury, dir.des contenus de BouyguesTel : 'l'Internet mobile décollera grâce aux sites pratiques'

L'usage du multimédia mobile n'atteint pas encore les résultats escomptés en France. Bouygues Telecom pense avoir trouvé la recette avec sa formule i-Mode


Malgré l'essor des réseaux haut débit mobile (Edge, 3G, 3G+) et la disponibilité de combinés compatibles, l'usage des contenus et du multimédia mobile n'est pas à la hauteur des ambitions des opérateurs. Selon les derniers chiffres de l'Arcep, le régulateur des télécoms, le parc actif multimédia mobile est passé de 15 millions de personnes (ayant utilisé un service multimédia mobile au moins une fois dans le mois) en décembre 2006 à 14,6 millions en mars malgré le marketing offensif des opérateurs.

Et selon Médiamétrie, seuls 20% des utilisateurs de mobiles, soit 7,8 personnes, ont consulté au moins une fois service mobile, qu'il s'agisse d'un site Internet, d'une chaîne de TV ou d'une vidéo.

Les freins sont connus : tarification opaque, paiement à l'acte, manque de références fortes... SFR a ainsi lancé une offensive en la matière en s'associant à des marques fortes (YouTube, eBay...) et en introduisant une dose de consommation illimitée. Mais Chez Bouygues Telecom, troisième opérateur français, on estime avoir un coup d'avance. Explications avec Olivier Laury, directeur des contenus de l'opérateur.

Quels sont les derniers résultats de votre offre iMode ?

Nous comptons 1,9 million de clients équipés de combinés iMode et 800.000 abonnés actifs consommant au moins 15 ko par mois. La moyenne d'âge des utilisateurs est de 35 ans. Cette population a des attentes spécifiques qui ne correspond pas forcément à l'offre actuelle de l'Internet mobile en général.

Ce décalage explique-t-il en partie le retard du multimédia mobile en France ?

Oui. La majorité des contenus mobiles adressent les moins de 25 ans. C'est pourquoi nous mettons fortement l'accent sur les services pratiques, consultables au quotidien comme la météo, les informations, le sport, la banque... Nous pensons que ce type de contenus pratiques est un levier de croissance pour le marché. Il faut créer des habitudes de consommation au quotidien, donner une raison de faire du multimédia mobile tous les jours. La vidéo ou la musique sont des contenus intéressants mais ils sont consommés de manière ponctuelle.

Mais il y a aussi d'autres raisons qui expliquent ce retard ?

Nous estimons que trois facteurs freinent en général le marché. Tous les combinés ne sont pas 100% compatibles avec les services proposés. Par ailleurs, les utilisateurs exigent une continuité de service entre le Web et le mobile, retrouver la même qualité et les mêmes marques. Ce qui n'est pas toujours le cas. Enfin, il y a le problème tarifaire qui implique une consommation limitée alors que les utilisateurs ont en tête le modèle du Web avec un forfait illimité, les mails gratuits etc...

SFR s'est associé aux grands noms du Web et a lancé un forfait permettant du 'quasi-illimité'. Votre réaction ?

C'est bien mais nous le faisons depuis déjà deux ans. Le modèle économique de l'iMode est justement basé sur un forfait illimité à 9,90 euros par mois qui permet de naviguer librement. Ce modèle est complété par des services payants à l'acte permettant le téléchargement de contenus comme des jeux, de la musique, des logos. Ces contenus ont généré un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros en 2006.

Pensez-vous proposer à terme une offre 100% illimitée au sein du forfait ?

Evidemment, nous incitons les éditeurs de contenus à se diriger vers le gratuit grâce au financement par la publicité. Mais il reste de nombreux problèmes à lever. Néanmoins, les choses évoluent et une dizaine de sites qui étaient payants sur l'iMode vont devenir gratuits à travers un financement publicitaire.

Malgré votre licence 3G, vous continuez à proposer iMode sous Edge (2,5G), ce n'est pas un peu juste en terme de confort ?

Ce n'est pas un problème de technologie mais d'usage. Les consommateurs choisissent un opérateur en fonction de leurs besoins. Et Edge suffit pour les besoins actuels. Quant à l'HSDPA, il sera pertinent s'il améliore la vitesse, pas pour compliquer ce qui existe déjà.

Quelle est votre position concernant la TV Mobile diffusée ?

Pour le DVB-H, nous sommes au même niveau que nos concurrents. Mais il faudra se mettre d'accord sur le modèle économique. Le 100% gratuit [soutenu par les groupes audiovisuels, NDLR] n'est pas envisageable, la publicité ne pourra pas tout financer.

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Wednesday, July 11, 2007

TDF : L'avenir de la télévision passe par le mobile


La télévision saura-t-elle passer à l'ère de la mobilité ? Le constat est criant : la télévision au sens classique, c'est-à-dire diffusée, reste le seul média à l'écart de la mobilité. Radio, Internet, téléphone, presse et même cinéma, tous bénéficient d'un mode de diffusion mobile. Sauf un : la télévision. Pourquoi ? Si des incertitudes demeurent, la plupart des obstacles sont levés et les opportunités tangibles. Il est temps de se mobiliser pour réussir le démarrage en France de la télévision mobile personnelle (TMP).

L'enjeu est majeur pour les industriels, mais aussi et surtout pour les consommateurs. L'appétence du public est avérée et la TMP sera un marché de masse. Les raisons en sont simples : d'abord la technologie est facile d'usage, il suffit d'appuyer sur un bouton et son terminal de prédilection, le téléphone mobile, déjà connu du consommateur.

Ensuite, dans le prolongement de la TV et du mobile qui s'adressent à toutes générations et catégories sociales, la TMP sera un média grand public. Regarder la TMP est une question de circonstance, pas d'âge ou de statut. Et les occasions seront nombreuses : à l'extérieur (transports, sortie d'école, lieu de travail) mais aussi chez soi (continuer à regarder son programme dans une autre pièce, regarder une émission différente du reste de sa famille). Ce sera la télé que je veux, où je veux, quand je veux.

Toutes les expérimentations en France et à l'étranger confirment un usage massif (la moitié des participants la regardaient tous les jours ou presque) et un marché large et solvable (propension à payer entre 5 euros et 10 euros par mois pour 15 à 18 chaînes). En France, les revenus d'accès pourraient atteindre 900 millions d'euros par an sous dix ans, permettant de financer l'ensemble du système. Montant auquel s'ajoutera une augmentation des revenus publicitaires liée à l'augmentation du temps d'audience de 30 minutes à 1 heure par jour ! Quels seront les contenus ? Les opinions varient et la réponse viendra du marché. Gageons que l'industrie saura s'adapter, le législateur ayant d'ores et déjà prévu la souplesse nécessaire.

Si les conditions de démarrage sont réunies du côté de la demande, qu'en est-il du côté de l'offre ? Là aussi l'optimisme est de mise : les acteurs sont prêts et volontaires. A chaque niveau de la chaîne de valeur, la TMP ouvre un nouvel espace, de nouvelles opportunités. Sur le plan des contenus, elle crée des débouchés et constitue un formidable vecteur pour stimuler la création audiovisuelle. Pour les éditeurs, elle prolonge les temps d'audience, génère de nouveaux prime times, démultiplie la diffusion des programmes. Pour les distributeurs, la TMP enrichit les services, fidélise l'utilisateur et améliore l'Arpu (*). Pour les équipementiers et les diffuseurs, elle est un relais de croissance : nouveaux terminaux, nouveaux réseaux...

Partout en Europe le mouvement est amorcé : l'Italie et la Finlande ont démarré avec succès la commercialisation. Le lancement se prépare en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas, en Autriche, en Suisse... La France doit rester dans le peloton de tête. Les expérimentations ayant été réussies, il faut maintenant passer à la phase opérationnelle. La technologie est prête. Les progrès des terminaux (autonomie, affichage, traitement du signal...) garantissent une expérience client positive, le surcoût induit par le DVB-H dans le terminal est maîtrisé, le coût du réseau et les charges des éditeurs et distributeurs compatibles avec les nouveaux revenus attendus.

La seule vraie question porte sur le modèle économique et l'organisation de la chaîne de valeur. Sur le plan de la distribution, aucun doute possible : le téléphone mobile sera, au moins au départ, le principal vecteur de diffusion de la TMP et, par conséquent, les opérateurs télécoms auront un rôle à jouer à côté des distributeurs audiovisuels (opérateurs de TV payante). Par ailleurs, la propension des utilisateurs à souscrire à la TMP et l'incertitude sur le niveau des recettes publicitaires militent en faveur d'un modèle à accès payant au démarrage. Si un consensus se dégage progressivement, les acteurs doivent encore s'accorder sur les modalités de leurs relations. La TMP ne fonctionnera pas sans contenu fort et donc sans les éditeurs. Le modèle devra donc s'inscrire dans un cadre de collaboration gagnant-gagnant entre éditeurs et distributeurs. Pour qu'émerge la dynamique de succès, la répartition de la valeur créée devra répondre à deux exigences : inciter au développement de la TMP et refléter les risques industriels et financiers pris par chacun. Plus globalement, c'est un véritable projet coopératif qui doit se mettre en place, définissant, au-delà de la clef de répartition des revenus, le plan de services, la couverture, etc.

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel s'est déclaré prêt à lancer l'appel à candidatures pour l'attribution des fréquences TMP avant la fin octobre dès lors que la majorité des acteurs s'accorderont pour garantir la réussite du projet. Nous avons, nous industriels, trois mois pour régler les dernières questions et répondre à cet appel.

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Tuesday, July 10, 2007

Vodafone met le cap sur le Vietnam

Le géant britannique de la téléphonie mobile Vodafone a confirmé lundi avoir ouvert un bureau à Hanoï, dans le but d'entrer au capital d'un opérateur local et de profiter des belles perspectives de croissance du secteur au Vietnam.

"Nous avons ouvert un bureau à Hanoï pour étudier la situation et comprendre le marché de ce pays", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe, confirmant des informations de presse du week-end. Aucune négociation n'a encore été entamée, a-t-il ajouté.

Le Vietnam est encore fermé aux opérateurs internationaux, mais le gouvernement communiste d'Hanoï doit ouvrir le capital cette année des trois principaux du pays (Vinaphone, MobiFone et Viettel), dans le cadre d'une privatisation des services liée à son entrée à l'OMC en janvier dernier.

Outre Vodafone, France Telecom, le suédois Comvik et le norvégien Telenor, seraient également sur les rangs, ainsi que des banques vietnamiennes, des fonds d'investissements et des sociétés privées locales.

"Le Vietnam a une population de 80 millions d'habitants et le taux de pénétration de la téléphonie mobile y est seulement de 25%", a souligné Jim McCafferty, analyste de la maison de courtage britannique Seymour Pierce, dans une note publiée lundi.

"Etant donné les perspectives de croissance économique rapide dans le pays et les faiblesses du réseau de téléphonie fixe, les revenus du mobile devraient y croître rapidement", a-t-il ajouté.

Il s'agirait aussi pour Vodafone d'accroître sa présence sur le continent asiatique. Le groupe y a déjà pris le contrôle en mai du quatrième groupe de téléphonie mobile indien, Hutchison Essar, pour 10,9 milliards de dollars.

Le patron de Vodafone, Arun Sarin, avait alors déclaré que la compagnie poursuivrait sa politique sélective d'acquisitions sur les marchés émergents, qui offre des perspectives de croissance importantes face à des marchés occidentaux saturés.

Le groupe possède également une petite participation au capital de l'opérateur China Mobile, numéro un mondial en nombre d'abonnés.
A 10h00 GMT, le titre Vodafone gagnait 1,22% à 165,50 pence à la Bourse de Londres.

Le marché chinois des télécoms en pleine évolution

IDC estime que le marché des technologies de télécommunication est en plein essor en Chine. Principale cause de ces investissements: les nouvelles exigences du marché.

Le marché chinois des technologies de télécommunication, estimé à 3,360 milliards de dollars en 2006, devrait atteindre les 5,747 milliards en 2011, soit une hausse annuelle moyenne de 11,3%, selon IDC. Les dépenses devraient concerner en priorité les services, qui devraient augmenter de 34,3%. Cet engouement est notamment dû à la compétition entre les quatre principaux opérateurs chinois - China Mobile, China Unicom, China Telecom et China Netcom - qui ont investi en masse et développé une stratégie orientée vers le consommateur pour assurer leur croissance et améliorer leurs compétences dans un secteur en pleine transformation.

Le monde des télécoms face à de nouveaux enjeux

Cette concurrence a permis le lancement de nombreux services mobiles, et a introduit différents modes d'abonnements - au trafic, au mois ou au contenu - pour fournir les services vocaux, SMS et WAP. Mais elle entraîne également de nouvelles exigences pour les partenaires des opérateurs, comme les fournisseurs de services. La demande de services en temps réel par les particuliers comme par les professionnels requiert en effet la mise en place de nouvelles infrastructures capables de fournir un contrôle rigoureux et une gestion efficace de services comme l'ouverture de comptes, la pré-activation de cartes SIM ou encore l'entrée et la modification de données utilisateurs.

Promouvoir de nouveaux systèmes de gestion du réseau

"Les changements opérés par les opérateurs requièrent une gestion intégrée des différentes ressources. Cependant, les systèmes actuels de gestion du réseau sont caractérisés par le développement incohérent des réseaux télécoms avec les réseaux d'approvisionnement, de transport et d'énergie. Par conséquent, faire converger la gestion des ressources avec la fourniture de données représente un challenge important", explique Freda Tong, analyste senior chez IDC's China Vertical Research. Et d'ajouter: "Sans un système de gestion du réseau intégré, il sera difficile de calculer la valeur des ressources et des données, de même que la corrélation entre les ressources et les données, et leur utilisation par les utilisateurs".

Le déploiement de réseaux 3G, qui devrait être effectif en 2008, représente également un autre enjeu pour le marché des télécommunications. Selon le cabinet, les opérateurs se préparent déjà à cette échéance, en investissant dans des logiciels et du matériel dédié.

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Monday, July 02, 2007

MobilesTag : Utilisation massive des flash-codes cet été


Le flash-code va faire ses premiers pas en France cet été. Il s'agit d'une nouvelle génération de code-barres. Avec un combiné équipé d'une application dédiée, il suffit de scanner (photographier) le flash-code sur une affiche ou une publicité imprimée pour accéder directement à une page Web dédié. Le scan peut également déclencher l’envoi d’un SMS, d’un MMS, d’email ou un appel voix. En fait, le scan interroge un serveur Web.

On imagine les possibilités infinies et l'intérêt pour les annonceurs en terme d'interactivité. Pour l'utilisateur, il s'agit d'accéder plus simplement à des contenus. Pour l'opérateur, le flash-code est un levier de trafic sollicité (ce qui est important en terme d'acceptation du message). Enfin, le code 2D permettra de rendre interactif ce qui ne l’est pas aujourd’hui : magazines, affiches, vitrines, produits…

Il y a quelques mois, Orange a annoncé son intention d'utiliser cette technologie, notamment au cours de la Coupe du monde de rugby en septembre. L'opérateur vise 1 million de combinés équipés de l'application à fin 2008.

La recherche et développement d'Alcatel Lucent travaille aussi sur ce type de produits.

En attendant, l’Association Française du Multimédia Mobile (AFMM) et l’Association pour la Promotion de la Presse Magazine (APPM) annoncent un test en grandeur nature du flash code.

En juillet et août prochains, les magazines Public, Closer et Voici proposeront à leurs lecteurs d’accéder à du contenu exclusif via leur téléphone mobile grâce aux codes 2D.

Pourquoi la presse people ? "Parce qu’elle foisonne d’opportunités : vidéos ou photos de stars, jeux, interviews,… et que l’été la presse people est extrêmement diffusée et lue", expliquent les partenaires de cette opération.

Concrètement, pour leur première utilisation, les lecteurs procéderont au téléchargement sur leur téléphone mobile du lecteur Flashcode (on ne connaît pas la liste des combinés compatibles). Ils pourront ensuite flasher tous les codes qui les intéressent… Une connexion à l’Internet mobile sera automatiquement ouverte pour accéder au contenu ou au service exclusif proposé aux lecteurs de ces magazines.

Selon Xavier Dordor, Directeur de l’APPM "Grâce aux codes 2D, l’interaction avec le lecteur/consommateur est rendue possible au moment même de la lecture d’un article. Au travers de ce test, nous souhaitons voir comment nos lecteurs vont réagir aux codes 2D : quelles mécaniques de rebond sont les plus pertinentes ? Quels sont les services et contenus qui les intéresseront le plus ? Nous travaillons depuis un an à cette opération qui a pour la presse une vraie valeur de test. Si le public suit, ce que nous pensons volontiers, nous étendrons cet essai à tous les magazines qui en émettront le souhait".

Pour Laurence Turnbull, Présidente de l’AFMM "l’avantage de cette opération d’envergure est de sensibiliser un maximum de Français à l’arrivée des codes 2D en France, et de réaliser des mesures quantitatives pour mieux comprendre les usages et les comportements."

L’AFMM, qui réunit opérateurs mobiles et acteurs du multimédia mobile, propose une offre standardisée de codes 2D, sous la marque 'Flashcode', avec la technologie MobileTag



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