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Saturday, March 09, 2013

Interview - Mobile wallet in Europe

Hugues Courcier, Senior Vice-Président Sales & Business Développement de SCCP Europe (4G Secure) partage son point de vue sur les tendances du portefeuille mobile (ou mWallet). Il est interrogé par François Lecomte-Vagniez, associé et fondateur de Lobary, et PC Chair du NFC World Congress.

FLV : On entend de plus en plus parler du portefeuille mobile(ou mWallet), pouvez-vous nous donner votre vision sur les tendances de ce marché?
HC : On entend partout parler de portefeuille mobile, cependant le terme même de « portefeuille mobile » n’est toujours pas assez clair aujourd’hui. Le mWallet est avant tout personnel et sécurisé. Il se matérialise sous forme d’une application sur smartphone dans laquelle on trouve l’ensemble de ses cartes plastiques et papiers mais en 100% dématérialisées que ce soit des cartes cadeaux, des vouchers, des cartes prépayées… Avec une majorité de smartphones vendus en 2012 par rapport au mobile classique, c’est sans équivoque que le mWallet prendra une place stratégique dans les tendances de consommation dès 2013.

FLV : Quels sont les enjeux du mWallet aujourd’hui?
HC : Le mWallet assure la rencontre entre la demande des consommateurs, qui souhaite disposer de ses avantages et moyens de paiement sur leur smartphone, et des commerçants qui acceptent des titres prépayés – ou des moyens de paiement – dématérialisés. L’enjeu majeur est de trouver un équilibre entre l’ergonomie d’usage indispensable à une adoption intuitive et rapide par l’utilisateur et des avantages business motivants pour le commerçant.
Comme tout nouvel outil innovant, le mWallet crée un marché attractif pour de nombreux acteurs petits et grands. Les lancements de portefeuille mobile se multiplient mais la plupart se trouvent confrontés à une difficulté récurrente : comment assurer la sécurité optimale de tout le processus dématérialisé ?

FLV : Vous estimez que la sécurité est le talon d’Achille de nombreux mWallet, pourriez-vous nous préciser ce point de vue ?
HC : Absolument, la sécurité n’est pas suffisamment intégrée au cœur des mWallet. Les failles évidentes de Google Wallet aux Etats-Unis en sont un bon exemple. Or, pour la majorité des consommateurs, c’est un élément décisif pour adopter sereinement l’innovation, surtout quand il s’agit de leur argent ! C’est pour cela que SCCP Group a développé la solution Swiff mWallet, un processus technologique breveté basé sur un système d’authentification forte. Notre offre est conçue pour apporter de la sécurité dans les processus complet de dématérialisation de titres prépayés sur des mobiles.

FLV : Quel est votre opinion sur l’impact possible de la DME2 (nouvelle Directive Monnaie Electrique 2) sur les mWallet ?
HC : La DME2 contribue à harmoniser la réglementation Européenne sur la monnaie électrique, en particulier les titres prépayés dématérialisés. Cela produit des effets d’échelle intéressants, dans la mesure où une solution qui aura fait ses preuves dans un pays européen sera plus facile à déployer dans toute l’Europe. Ainsi, en tant qu’éditeur de solutions d’authentification forte, cette harmonisation se traduit par de vraies opportunités pour innover sur le paiement mobile, en mettant en avant notre savoir-faire pour faciliter la « KYC », c’est-à-dire le processus réglementaire relatif à la connaissance des clients lors de l’enrôlement, mais aussi pour renforcer la sécurité des processus transactionnels sur mobile, qui est notre cœur de métier. C’est pourquoi nous abordons sereinement cette nouvelle DME2 avec nos solutions qui facilitent sa mise-en-œuvre opérationnelle pour tous nos clients européens.

FLV : Quels sont les bons outils pour favoriser une adoption rapide des mWallets ?
HC : A mon avis, les outils technologiques les mieux adaptés aujourd’hui sont les QR-Codes et les codes-barres 1D, puis à moyen terme, la technologie NFC. Pour l’instant, les codes-barres (1D et 2D) sont mieux adaptés car ils peuvent facilement être lus en caisse par les scanners, voire – tout simplement – par des webcams. Ils sont donc susceptibles de s’intégrer aux écosystèmes existants du Commerce. Pour le NFC, la technologie semble prête à l’usage mais l’écosystème global n’est pas déployé, ni du côté des commerçants, qui restent peu nombreux à être équipés en TPE sans contact, ni du côté des utilisateurs de smartphones qui ne sont pas habitué à ce nouvel usage. Mais comme la situation progresse rapidement, Swiff mWallet est déjà prêt pour le nouveau canal NFC. A mes yeux, le NFC est un canal de communication prometteur pour simplifier des parcours clients sécurisés en web-2-shop, mais la masse critique n’est pas encore atteinte pour un usage universel.

FLV: Pouvez-vous nous donner un exemple de mWallet qui fonctionne aujourd’hui en France ?
HC : L’application Meyclub de ProWeb CE est la première application mobile sécurisée en France destinée aux salariés bénéficiaires d’un Comité d’Entreprise. Elle permet de consulter, d’acheter et d’utiliser en magasin des cartes cadeaux, des vouchers (preuves d’achats) et autres bons plans entièrement dématérialisés. SCCP Europe a travaillé en partenariat avec ProWeb CE pour concevoir et déployer cette application sécurisée qui marque un tournant dans le marché du mWallet en France. Nous comptons déjà plusieurs milliers d’utilisateurs réguliers, et les usages sont en forte croissance.

lien vers des partenaires :

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Friday, March 08, 2013

Le mPOS ? Une évolution inéluctable en Europe

Voici un très bon article de fond écrit par François Lecomte sur LOBARY (http://lobary.wordpress.com/2013/03/08/le-mpos-evolution-ineluctable-en-europe/)

Le mPOS, c’est l’histoire d’une petite startup qui, en 2010, propose un mini-lecteur, presque gratuitement, permettant à tout individu ou entreprise (nord-américaine) de transformer un smartphone ou une Tablet en terminal de paiement (mPOS : mobile Point of Sales). Son modèle économique est limpide: 2,7% de commissions fixes prélevées par transaction. Rien d’autre.
3 ans plus tard – vous aurez reconnu cette startup – Square acquière plus de 10 milliards USD de flux bancaires avec 3 millions d’utilisateurs inscrits et une croissance toujours époustouflante…
Les banques européennes s’interrogent, car Square s’appuie sur son propre établissement de paiement, privant ainsi les banques américaines d’une partie de leur valeur ajoutée sur l’acquisition des flux bancaires.
Alors… Le succès de Square est-il reproductible en Europe et en France ? Evidemment, le développement de la solution a été rendu possible par des spécificités du marché nord-américain qui ne se retrouvent pas en Europe. Il y a au moins deux différences majeures : technologique – Square ne répond pas aux exigences réglementaires « chip and pin » des transactions EMV du mode « card present » – et économique, les commissions d’acquisition sur les paiements universels en Europe sont très inférieures à celles pratiquées par Square. L’Europe est un donc marché protégé des solutions « Square-like »… mais cette situation ne révèle-t-elle pas une opportunité à saisir pour les banques ?
1/ Sur le point technique, Visa Europe reconnait évaluer les solutions de m-POS d’une vingtaine de candidats ambitionnant de répondre aux contraintes EMV level 2 européennes (et aussi CB, en France), qui imposent un dispositif spécifique pour la saisie de code secret (le PIN) associée aux clés de sécurité de la carte (le CHIP). Idem pour MasterCard qui a annoncé 19 solutions certifiées, lors du mobile World Congress de Barcelone.En cela, notre réglementation européenne diffère des USA car comme les banques émettrices portent le risque de fraude, elles sont fondées à exiger des moyens de sécurité stricts pour les transactions bancaires qu’elles garantissent.Déjà plusieurs solutions matérielles sont jugées au bon niveau de sécurité pour l’Europe et devraient être mises sur le marché au cours des prochaines semaines. Ainsi, la première barrière à l’entrée devrait tomber, même si au regard de l’utilisateur, les solutions m-POS fondées sur un terminal de paiement distinct du smartphone ou de la Tablet, ont une ergonomie moins attractive – et la solution globale est plus couteuse – qu’un mini-lecteur branché directement sur l’appareil mobile.Un frein au succès de m-POS européens, certainement, mais puisque la sécurité est bien assurée…

2/Sur la question du modèle économique, les commissions d’acquisition sont nettement plus basses en Europe qu’aux USA, et ont été révisées pour les petits montants en 2011, consécutivement aux travaux de la commission Maillé de l’Assemblée Nationale.

Les banques se demandent donc s’il existe un modèle d’affaires sur le m-POS en France…

La réponse est probablement positive, et voici quelques arguments :
==> Le commerce paye des commissions plus élevées lorsque l’intérêt business est évident.
Pour illustration, les commissions d’acquisition de PayPal sont plus élevées que celles des transactions CB, et comparables à celle de Square. Malgré le surcoût significatif par rapport à CB, le tiers des sites d’e-Commerce utilise PayPal en Europe. Simplement parce qu’actuellement l’expérience client est plutôt meilleure avec PayPal pour un paiement « OneClick » qu’avec une carte bancaire pour les achats sur internet. Le fait est démontré par les 5 millions d’utilisateurs de PayPal en France.Egalement, certains marchés B2B comme les professions libérales, les ventes éphémères (marché, déstockage,…), les vendeurs/livreurs sont actuellement sous-équipés en raison de l’inadéquation de l’offre d’acquisition via des TPE classiques par rapport à leurs besoins métiers. Voici de nouveaux marchés à conquérir.

==> Les services en cross canal associés au mobile ont une forte valeur.
L’enjeu du commerce se situe dans sa capacité à gérer un marketing cross canal, entre des avantages ou des services offerts aux consommateurs et l’effet attendu : satisfaction, fidélisation fréquentation, up-selling… Plusieurs enseignes équipent leurs vendeurs de Tablet, le m-POS est le maillon manquant pour réaliser la vente en proximité, de bout en bout. A ce sujet, vous remarquerez que Square vient de compléter son offre en proposant son propre Wallet pour les consommateurs.
=> Les contraintes réglementaires liées à l’usage des espèces vont se durcir, avec pour effet de renforcer les échanges dématérialisés.
Déjà, les cartes de paiement « sans contact » permettent de substituer l’usage des espèces pour les petits montants, avec une valeur d’usage supérieure : plus simple, plus rapide, plus sûre… De même, avec le paiement mobile, sécurisé EMV ou remote, les nouveaux usages facilitent encore plus les transactions monétaires dématérialisées– tant du point de vue de l’émission que de l’acquisition. Avec les nouvelles contraintes, destinées à lutter contre la fraude et le blanchiment, les usages des cartes et du paiement mobile devraient se développer.
Plus globalement, les dispositifs m-POS facilitant les échanges entre cartes et mobiles, en toute circonstance et en bonne sécurité, répondent à des besoins marché pour les prochaines années :
==> D’une part, le Commerce doit faire face à la déferlante de consommateurs équipés de mobiles et traiter les transactions issues d’une relation omni-canal. Dans certains catégories de points de vente, il n’est pas exclu que le nombre de caisses diminue au profit de vendeurs équipés de solutions de vente interactives (écrans et Tablet) couplées à un système d’encaissement de type mPOS.
==> D’autre part, même lorsqu’il fait son shopping en omni-canal, le consommateur est attaché à l’usage de sa carte bancaire, d’où la nécessité évidente de pouvoir coupler des moyens de paiements dématérialisés (issus de tous canaux) avec le système européen universel de « card present » qui bénéficie d’un solide capital de confiance.
Avec le mPOS, les banques se préparent à transformer ce qui, de prime abord, aurait pu menacer leurs parts de marché, en avantages concurrentiels. Elles pourront garder – et peut-être augmenter – leur part de marché sur les flux monétaires et apporter plus de services à valeur ajoutée à leurs clients, tant en émission avec la dualité entre cartes et mobile wallets, qu’en acquisition avec des solutions m-POS adaptées aux cartes universelles de paiement et aux transactions de mobile à mobile.
Comme en Amérique du Nord, nous sommes bien face à un marché proche d’exploser en Europe avec, à tous les niveaux, de belles batailles pour gagner de parts de marché. C’est là que nous pouvons mesurer à quel point Square a été visionnaire…

François Lecomte-Vagniez Liens partenaires : plug in Magento et Prestashop pour caisse enregistreuse et commerce de proximité plug in Magento et Prestashop pour caisse enregistreuse et commerce de proximité plug in Magento et Prestashop pour caisse enregistreuse et commerce de proximité plug in Magento et Prestashop pour caisse enregistreuse et commerce de proximité plug in Magento et Prestashop pour caisse enregistreuse et commerce de proximité plug in Magento et Prestashop pour caisse enregistreuse et commerce de proximité plug in Magento et Prestashop pour caisse enregistreuse et commerce de proximité

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