Vodafone met le cap sur le Vietnam
"Nous avons ouvert un bureau à Hanoï pour étudier la situation et comprendre le marché de ce pays", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe, confirmant des informations de presse du week-end. Aucune négociation n'a encore été entamée, a-t-il ajouté.
Le Vietnam est encore fermé aux opérateurs internationaux, mais le gouvernement communiste d'Hanoï doit ouvrir le capital cette année des trois principaux du pays (Vinaphone, MobiFone et Viettel), dans le cadre d'une privatisation des services liée à son entrée à l'OMC en janvier dernier.
Outre Vodafone, France Telecom, le suédois Comvik et le norvégien Telenor, seraient également sur les rangs, ainsi que des banques vietnamiennes, des fonds d'investissements et des sociétés privées locales.
"Le Vietnam a une population de 80 millions d'habitants et le taux de pénétration de la téléphonie mobile y est seulement de 25%", a souligné Jim McCafferty, analyste de la maison de courtage britannique Seymour Pierce, dans une note publiée lundi.
"Etant donné les perspectives de croissance économique rapide dans le pays et les faiblesses du réseau de téléphonie fixe, les revenus du mobile devraient y croître rapidement", a-t-il ajouté.
Il s'agirait aussi pour Vodafone d'accroître sa présence sur le continent asiatique. Le groupe y a déjà pris le contrôle en mai du quatrième groupe de téléphonie mobile indien, Hutchison Essar, pour 10,9 milliards de dollars.
Le patron de Vodafone, Arun Sarin, avait alors déclaré que la compagnie poursuivrait sa politique sélective d'acquisitions sur les marchés émergents, qui offre des perspectives de croissance importantes face à des marchés occidentaux saturés.
Le groupe possède également une petite participation au capital de l'opérateur China Mobile, numéro un mondial en nombre d'abonnés.
A 10h00 GMT, le titre Vodafone gagnait 1,22% à 165,50 pence à la Bourse de Londres.
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