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Wednesday, December 02, 2009

Le Bonheur dans tout cela ?

Réflexion philosophique sur le Bonheur.

Conférence IPC : La Nature des choses. « le bonheur ds tout ça ? »
Jean Marie Meyer.

« Qui ne sut se borner, ne sut écrire »

Dans l’esprit populaire, nous pouvons facilement confondre le bien-être avec le bonheur. Le bien-être se sent, se ressent, il peut même se vendre. Alors que le Bonheur ça se vit.

1/ Trois axiome du bonheur.

 Si le Bonheur se vit, il n’est pas exclu que le bonheur ne soit pas facile à atteindre. Le bonheur dépendrait alors de nous, de ce que je fais ou de ce que je ne fais pas, de ce que je mets en place ou que j’omets. Tandis que, ce que je ressens, dépend des autres ou de l’environnement dans lequel je suis.

 La chance vs Le bonheur
Le bonheur ne peut être perçu uniquement en lien avec la chance. Par définition on ne peut pas intervenir sur la chance. La chance dépend d’elle-même. (La chance de gagner au loto ne dépend pas de moi !)
On ne dit pas que la chance n’existe pas, mais le bonheur va au-delà de ça, car le bonheur dépend beaucoup de nous.

 Le bonheur n’est pas une suite de bon moments / de bon temps. Il faut penser le bonheur dans une VIE entière, comme une vie heureuse dans sa globalité, et non pas comme une suite de moments heureux.
En faisant ce que j’ai à faire au jour le jour, je me construis en profondeur. De la même manière que la confection d’un tapis demande beaucoup de temps, de minutie, de patience sur le métier à tisser, je dois prendre le temps de me construire. Petit à petit l’oiseau fait son nid.

2/ Les défis que l’on peut se poser vis-à-vis du bonheur.
2-a défis par rapport au temps
2-b défis par rapport à autrui.
2-c défis vis-à-vis de soi-même.

2-a défis par rapport au temps

Rousseau : « Malheur à qui n’a plus rien à désirer! Il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède. On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère et l’on est heureux qu’avant d’être heureux».

L’imagination joue un rôle important. Je suis heureux quand je me représente ce qui va me rendre heureux.
On est heureux tant que l’on a des projets, car nous sommes tendus vers ces projets. Mais ensuite … nous ne savons plus où nous en sommes. Donc si nous sommes dans le temps, nous aurons tendance à nous relancer indéfiniment. Il faut faire attention à ce déséquilibre avant.

Nous pouvons cependant vivre le temps de manière heureuse !
- il est très important de pouvoir faire mémoire avec bonheur des bonnes choses que nous avons vécues. => non pas le désespoir de ne plus les vivre, mais d’avoir la satisfaction de ce que nous avons fait.

Vivre dans le temps c’est aussi accepter que le projet a sa place, mais le projet n’est pas le bonheur.
Pour PASCAL le divertissement est une échappatoire. Il ne me permet pas de vivre mon présent, car je me projette tout le temps dans le futur.

Le bonheur dans le temps exige que notre rapport au futur ne soit pas un stress.
Il n’est pas catastrophique de vieillir. S’il est vrai que de l’extérieur le corps s’enlaidit, le visage prend des rides, la vie est aussi un chemin pour rendre notre intérieur, notre cœur plus beau, plus profond.

Conclusion : Le bonheur se vit dans le temps.


2-b Défis par rapport à autrui.

Aristote : « sans ami, nul ne voudrait vivre »
Aristote dans L'Ethique à Nicomaque : « L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre »

Etre centré sur moi-même est une tentation constamment recommençante. Mais être tourné vers les autres est source de bonheur.
Cependant il est vrai que quand je me donne à l’autre, cela dérange car cela demande de sortir de soi. En plus, cela demande de devenir responsable de l’autre, je deviens responsable de son bonheur car j’entre en relation avec lui. C’est un risque à prendre. Il faut accepter de le prendre pour un plus grand bonheur. Cela demande de prendre des responsabilités.

Or être responsable, c’est être capable de répondre :
- quand on m’appelle
- mais aussi, répondre de : c'est-à-dire que j’engage ma responsabilité.

Je n’ai accès à mon propre bien qu’en passant pas l’autre. Seul, je ne peux pas être heureux. C’est une impasse de croire qu’on peut être heureux seul. Certes lorsque nous sommes plusieurs, il faut mener un dialogue avec une autre personne. Cela veut dire qu’il faut prendre le risque d’être contredit. La vie et le réel s’éprouvent sur soi-même et au contact d’autrui.

2-c Défis par rapport à soi-même.

La nature renvoie à soi-même.
Il y a un véritable danger : l’homme peut se retourner contre lui-même, l‘homme peut agir de manière bonne ou de manière inhumaine. Mais il n’y a pas de bonheur dans l’égoïsme, la pédophilie, etc … Il y a une donc une exigence d’épanouissement.

Le bonheur n’est pas l’insouciance, mais il peut être goûté dans l’épreuve de soi-même et de la vie.
Le bonheur : « ça vaut la peine », on traverse la peine pour atteindre quelque chose qui en vaut la peine.
Le bonheur n’exclut pas une certaine souffrance. Aller au bout de soi-même, donner le meilleur de moi-même pour atteindre ce dont je suis digne.


Conclusion :
- Pouvez-vous ne pas envier la personne qui est très heureuse ? (le bien d’autrui peut me faire mal, c’est révélateur qu’il y a un petit pb).
- Est-ce que je peux vraiment me réjouir de ce qui arrive aux autres ? « je suis heureux pour toi », alors qu’une mère est en vérité heureuse qd un de ses enfants est heureux.
- Est-ce que je peux admirer le bonheur de l’autre ? dans l’admiration je suis nourri. Il y a ds le réel quelque chose qui nourrit.

Le bonheur n’est pas facile, mais il est possible. Ceux que l’on aime le sont à leur insu. Ce sont ceux qui requièrent de notre part le meilleur de nous-même et nous le rende bien.

Aristote : « ce que l’on peut pour nos amis, on le peut pour nous même. »

J’ai besoin de recevoir autrui, c’est au travers des échanges que la personne devient Homme.

JPII : la solitude est la très grande originalité de chacun des Hommes, le vrai amour c’est sortir d’une solitude pour se rapprocher l’un de l’autre. Dans un échange, grâce à l’autre, je découvre ce que nous avons en commun et que nous pouvons être ensemble. Nous sommes en lien les uns avec les autres.

Le bonheur est profondément personnel, une raison d’exister justifiant notre existence est choquant. Ce qu’il y a d’extraordinaire dans votre vie c’est que c’est VOUS. Pourquoi ? Nous n’avons pas de réponse.
Le bonheur est un souverain bien, avec les autres, pas tout seul.

Aristote : nul ne choisit d’être heureux. Mais nous le VOULONS !
La liberté ne porte pas sur tout.

Je ne peux pas démontrer à quelqu’un qu’il doit être heureux,








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