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Monday, July 23, 2007

Actimagine rêve d'imposer un codec vidéo français sur les mobiles


Créée en 2003, cette jeune pousse a déjà convaincu Nintendo et Nokia de recourir à sa technologie de compression vidéo adaptée aux smartphones et aux consoles portables. Elle permet de stocker un film en qualité DVD sur une carte mini SD.

Annoncée depuis deux ou trois ans comme la « killer application » du téléphone mobile, la vidéo tarde à s'imposer, même sur les marchés asiatiques les plus matures. Il faut dire que la piètre qualité de l’image, son format réduit à celui d’un timbre-poste, et la faible autonomie de la batterie ne plaident pas en sa faveur. Pourtant, une petite entreprise française estime avoir trouvé la solution. Actimagine propose en effet d’une technologie capable de produire des images de qualité DVD, sans que la consommation d’énergie en soit affectée . « D’un point de vue marketing et stratégique, c’est fondamental. Dire que l’on est capable de proposer le Da Vinci Code ou un James Bond en qualité DVD sur un mobile constitue un signal fort envoyé aux fabricants de terminaux et aux détenteurs de contenus », estime André Plagnac, PDG d’Actimagine, entreprise spécialisée dans la conception de logiciels de compression vidéo.

Créée en 2003 par une petite équipe d’ingénieurs, Actimagine dispose aujourd’hui d’une technologie prometteuse au moment où se multiplient les offres de contenus vidéos sur mobile. La pépite de cette jeune pousse est un codec - procédé logiciel permettant de compresser et décompresser les signaux vidéos - baptisé Mobiclip et adapté aux plates-formes mobiles : smartphones, téléphones mais aussi consoles de jeux portables. Ce codec vient concurrencer les deux grandes normes existantes dans ce domaine, MPEG4 et H.264, qui exigent des ressources de calcul importantes. Problème, plus un microprocesseur est puissant, plus il consomme de l'énergie et plus il diffuse de la chaleur.

Actimagine soutient que la norme MPEG4 nécessite 4 fois plus de ressources processeurs que la technologie Mobiclip. Un rapport qui passe à 8 dans le cas de la norme H.264. « Si l’on prend l’exemple d’un film diffusé sur un écran plat « full HD » de 1920 x 1080 pixels, un codec H.264 exigera un processeur calibré entre 2,5 et 3 GHz. Le même film exploitant notre solution ne nécessitera qu’un microprocesseur de 700 MHz », assure André Plagnac pour qui ces normes n'ont pas été conçues pour des terminaux mobiles. Au final, le résultat est plutôt séduisant. La diffusion à 24 images par seconde offre une fluidité et une qualité d’image surprenantes, équivalentes à celle d’un DVD, sans pour autant réduire la durée de vie de la batterie et les fonctionnalités essentielles du téléphone. Et André Plagnac d’épingler au passage les services vidéos actuellement commercialisés par les opérateurs de téléphonie mobile: « Les codecs utilisés, MPEG4 ou H.264, ne permettent de faire que du 12 images/seconde sur le tiers de l’écran ! ».

Prémices d’un standard de facto ? La technologie, brevetée, est en tout cas reconnue par le gotha de l’industrie. Le codec Mobiclip est utilisé sous licence par des fabricants de téléphones mobiles comme Nokia, Motorola, Sony-Ericsson, des spécialistes du jeu comme Nintendo ou Fisher Price et des éditeurs de contenus. L’essentiel des revenus d’Actimagine est généré par la téléphonie mobile, et notamment les opérations ponctuelles réalisées à des fins promotionnelles. C’est le cas de l’offre actuellement proposée par Nokia en association avec Studio Canal et le distributeur The Phone House. Pour l’achat d’un smartphone Nokia, le client peut acquérir pour 1€ de plus le film « Prête-moi ta main » en qualité DVD sur carte miniSD. Le film peut ensuite être diffusé sur PC ou TV si le téléphone est muni des sorties adéquates. « Une quarantaine de titres ont ainsi été diffusés dans 25 pays à travers le monde », précise André Plagnac. L’entreprise ne réalise en fait que 10% de son chiffre d’affaires en Europe, les Etats-Unis et l'Asie représentant l'essentiel des débouchés, à égalité.

La société, rentable depuis son lancement, entend désormais fournir une réponse au marché de la distribution numérique « à la demande » : films ou programmes TV achetés sur catalogue et contenus gratuits ou en libre accès sur Internet. Mais cette technologie concerne aussi les images créées par l’utilisateur avec un camescope numérique. L’ensemble de ces contenus est soit préenregistré sur une carte mémoire ou une carte SIM ou téléchargé via le réseau télécom. Pour l’heure, puissance et capacité mémoire obligent, seuls les smartphones peuvent être équipés du codec Mobiclip. Celui-ci est compatible avec tous les systèmes d’exploitation ouverts (Windows Mobile, Linux, Symbian ou Palm OS). « 18 à 24 mois supplémentaires seront nécessaires pour envisager véritablement son déploiement sur un marché de masse », tempère André Plagnac. Mais l’homme ne se fait aucun souçi. « L’arrivée de l’iPhone d’Apple, et l’adoption en Europe de la norme DVB-H pour la diffusion de la TV sur mobiles ne peuvent qu’accélérer la distribution de contenus vidéos sur le téléphone portable… ».

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