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Sunday, February 18, 2007

En matière de télécoms, l'Inde à la fête, la Chine au piquet

BARCELONE (Reuters) - Le secteur mondial des télécoms a fêté l'Inde à l'occasion du salon professionnel 3GSM de Barcelone de 2007, ce après plusieurs années passées à vanter les potentialités de la Chine pour le développement de la téléphonie dite de "troisième génération."L'acquisition, annoncée dimanche dernier, par le britannique Vodafone d'une participation de contrôle dans le capital de l'indien Hutchison Essar pour 11 milliards de dollars est venue réveiller les acteurs encore inconscients de l'émergence du sous-continent.


Avec quelque 150 millions d'utilisateurs de téléphones portables, l'Inde est déjà le quatrième marché mondial de la téléphonie mobile derrière la Chine, les Etats-Unis et la Russie.


La population indienne étant toutefois de plus d'un milliard d'habitants, le taux de pénétration atteint à peine 15% et le pays représente, au sein des grandes nations, le marché à la croissance la plus rapide. Il devrait même dépasser la Russie cette année.


Si la croissance actuelle du marché indien se maintient, le nombre d'utilisateurs grimpera à un demi-million d'ici à 2010.


Les manoeuvres de Vodafone ont suscité quelque envie chez Orange, la filiale mobile de France Télécom. Son directeur général, Sanjiv Ahuja - de nationalité indienne -, a déclaré pendant le salon qu'Orange pourrait suivre les pas de Vodafone.


"L'Inde est un marché qui croît vite. Si la bonne opportunité se présente au bon prix, nous examinerons le dossier", a-t-il ajouté au cours d'une interview accordée à Reuters.


Bien que le montant déboursé par Vodafone pour s'offrir Hutchison Essar semble élevé pour plusieurs analystes, la plupart convient que l'opération ne souffrait pas l'ambiguïté.


Du côté des opérateurs indiens, l'heure semble également à l'expansion internationale. Le numéro un du mobile dans le pays, Bharti Airtel, s'est en tous cas déclaré prêt.


Sunil Bharti Mittal, son président, a confié que le groupe était "activement" à la recherche d'acquisitions à l'étranger.


SILENCE SUR LA CHINE


Autrefois considéré comme le lièvre face à la tortue indienne, la Chine a fait peu parler d'elle au cours de la manifestation.


Les leaders du marché télécoms de l'empire du milieu, China Telecom et China Unicom, n'ont été aperçus nulle part.


Quant aux équipementiers occidentaux naguère enthousiasmés à l'idée de se positionner pour l'attribution de licences de téléphonie mobile 3G, ils ont semblé lassés du sujet.


"J'ai cessé d'essayer de prédire l'attribution des licences. On constate une ébullition et puis ça se calme", déplore Paul Jacobs, directeur général du groupe américain Qualcomm.


Plusieurs milliers d'abonnés chinois à la norme nationale TD-SCDMA se sont tournés vers la justice, mécontents du fonctionnement de cette technologie présentée comme 3G en 2000.


Depuis cette date, le secteur attend que Pékin attribue de nouvelles licences pour présenter des projets d'infrastructures. Annoncée sept années durant comme imminente, la décision gouvernementale se fait toujours attendre.


Les espoirs se portent désormais sur les Jeux olympiques de 2008 à Pékin. En novembre 2006, Tang Ru'an, vice-président de Datang Group, leader chinois des technologies pour les normes de téléphonie mobile, a fait savoir que quelque chose pourrait se décider au cours de ce mois de février.


Le salon 3GSM aurait pu constituer l'occasion idéale mais le pavillon chinois ne s'est contenté que d'héberger des entreprises mineures.


"Je pense que le gouvernement veut s'assurer d'avoir fait le bon choix. La 3G continue d'évoluer", estime Lin Cheng, président pour l'Europe de l'équipementier chinois ZTE.


Selon lui, le déploiement du nouveau réseau prendra au moins cinq à dix ans.par Georgina Prodhan et Santosh Menon

Georgina Prodhan et Santosh Menon - euroinvestor.fr

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