L'Europe devance les Etats-Unis sur l'Internet mobile
Si l'Internet mobile séduit bien des éditeurs, celui-ci est loin d'être aussi développé aux Etats-Unis qu'en Europe, où 29 % des internautes se déclarent également mobinautes. Les conclusions d'une étude ComScore. (source JDN)
Si l'Europe est encore loin du Japon en termes d'accès à Internet depuis un support mobile (lire l'article du 27/04/06), elle fait beaucoup mieux que les Etats-Unis. Telle est la principale conclusion de l'étude menée en septembre 2006 par ComScore sur les usages de l'Internet mobile en Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni) et aux Etats-Unis.
En effet, 29 % des européens de 15 ans et plus connectés à Internet, soit 33,44 millions de personnes, déclarent accéder régulièrement à Internet depuis leur téléphone mobile. Un chiffre qui, à titre de comparaison, n'est que de 19 % aux Etats-Unis, soit 29 millions de mobinautes. Un écart qui s'explique essentiellement par des différences de développement du parc mobile de part et d'autre de l'Atlantique, et par la possibilité d'utiliser ou non son portable dans un autre Etat.
Cette moyenne européenne cache toutefois des situations contrastées. Les pays européens les plus matures en matière d'accès à Internet depuis un support mobile sont, à égalité, l'Italie (34 %) et l'Allemagne (34 %). Tout de suite après vient la France, avec taux d'usage de l'Internet mobile par la population connectée de 28 %, soit 6,71 millions de Français, puis l'Espagne avec un taux de 26 %, et enfin le Royaume-Uni avec un taux d'usage de 24 %, ce qui représente tout de même 7,1 millions de personnes.
L'Europe et les Etats-Unis se différencient également en matière de sites visités. Alors que les portails Internet tels que Google, Yahoo et MSN dominent les usages de l'Internet mobile outre-Atlantique avec 74 % du trafic, l'Europe a une consommation beaucoup plus diversifiée. Les portails Internet ne captent en effet qu'entre 34 % (Italie) et 24 % (France) du trafic généré par l'Internet mobile.
A contrario, les portails d'opérateurs tels que Vodafone, O2 ou encore T-Mobile, ont su s'imposer sur le Vieux Continent. C'est particulièrement le cas au Royaume-Uni (31 %) et en France (26 %). Même chose pour les sites mobiles spécifiques qui captent entre 23 % et 17 % du trafic. Pour l'heure, le développement de services mobiles passera donc en premier lieu par l'Europe avant d'investir les Etats-Unis
Si l'Europe est encore loin du Japon en termes d'accès à Internet depuis un support mobile (lire l'article du 27/04/06), elle fait beaucoup mieux que les Etats-Unis. Telle est la principale conclusion de l'étude menée en septembre 2006 par ComScore sur les usages de l'Internet mobile en Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni) et aux Etats-Unis.
En effet, 29 % des européens de 15 ans et plus connectés à Internet, soit 33,44 millions de personnes, déclarent accéder régulièrement à Internet depuis leur téléphone mobile. Un chiffre qui, à titre de comparaison, n'est que de 19 % aux Etats-Unis, soit 29 millions de mobinautes. Un écart qui s'explique essentiellement par des différences de développement du parc mobile de part et d'autre de l'Atlantique, et par la possibilité d'utiliser ou non son portable dans un autre Etat.
Cette moyenne européenne cache toutefois des situations contrastées. Les pays européens les plus matures en matière d'accès à Internet depuis un support mobile sont, à égalité, l'Italie (34 %) et l'Allemagne (34 %). Tout de suite après vient la France, avec taux d'usage de l'Internet mobile par la population connectée de 28 %, soit 6,71 millions de Français, puis l'Espagne avec un taux de 26 %, et enfin le Royaume-Uni avec un taux d'usage de 24 %, ce qui représente tout de même 7,1 millions de personnes.
L'Europe et les Etats-Unis se différencient également en matière de sites visités. Alors que les portails Internet tels que Google, Yahoo et MSN dominent les usages de l'Internet mobile outre-Atlantique avec 74 % du trafic, l'Europe a une consommation beaucoup plus diversifiée. Les portails Internet ne captent en effet qu'entre 34 % (Italie) et 24 % (France) du trafic généré par l'Internet mobile.
A contrario, les portails d'opérateurs tels que Vodafone, O2 ou encore T-Mobile, ont su s'imposer sur le Vieux Continent. C'est particulièrement le cas au Royaume-Uni (31 %) et en France (26 %). Même chose pour les sites mobiles spécifiques qui captent entre 23 % et 17 % du trafic. Pour l'heure, le développement de services mobiles passera donc en premier lieu par l'Europe avant d'investir les Etats-Unis
posted by Hugues Courcier at 12:15 AM
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