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Friday, June 29, 2007

La solution de guide électronique de services d'Expway (ESG) sélectionnée par PMSI pour les services de télévision mobile aux Philippines

Expway, le plus grand fournisseur mondial de logiciels pour contenus de TV mobile et de gestion de services, est fier d'annoncer que PMSI (Philippine Multi-Media System Inc.) a choisi Expway FastESG(TM) pour le lancement de la télévision mobile de PMSI à Manille.

La solution Expway FastESG(TM) permet de promouvoir les services et contenus disponibles sur le tout nouveau réseau de télévision mobile de PMSI. Ce déploiement confirme la position de leader d'Expway dans le secteur des solutions ESG (solutions de guide électronique de services) basses sur des normes. L'Italie a été le premier pays à déployer des services à la norme DVB-H à grande échelle et Expway FastESG(TM) a été retenue par tous les principaux opérateurs italiens.

"PMSI recherchait une solution ESG complète aux fonctions normalisées ; FastESG(TM) remplit ces conditions à la perfection puisqu'elle a été déployée en Italie auprès de centaines de milliers de clients ¯ a déclaré Antoine Weil, PDG d'Expway.

FastESG(TM) est une application stratégique qui permet de promouvoir les contenus et services auprŠs des utilisateurs finaux et de les conduire à commander, regarder et consommer des contenus. Le guide électronique de services capitalise sur la ressource la plus précieuse d'un service de télévision mobile : le contenu diffusé.

"Expway mettra également à disposition de PMSI sa plateforme nouvelle génération, FastESG v3, permettant des services interactifs, la diffusion de données et des publicités basées sur les évolutions des normes OMA BCAST et IPDC ¯ a ajouté Antoine Weil.

Cesar G. Reyes, PDG de PMSI a révélé qu'Expway fournissait à PMSI un guide électronique de services (ESG) basé sur des normes. "Nous les avons choisi pour leur engagement à développer des normes et à l'interopérabilité. ¯

FastESG(TM) est conforme aux normes DVB-H IPDC et OMA B-CAST pour la convergence des services mobiles et de diffusion. La solution Expway FastESG(TM) place le guide électronique de services au centre des opportunités de revenus pour les opérateurs de télévision mobile. Intégrée aux réseaux et aux téléphones mobiles, la solution FastESG(TM) est la passerelle qui autorise un accŠs sans problèmes à la radio, aux chaines de télévision et aux programmes à la demande.

La solution d'Expway s'interface avec les systèmes d'accès conditionnel et les équipements de transmission et de télédiffusion, et est également intégrée dans une large gamme de produits électroniques grand public.

À propos de PMSI

"PMSI est le premier et le seul opérateur de télévision payante par satellite dument certifié utilisant la technologie de diffusion vidéo numérique (DVB) aux Philippines. Il propose actuellement 52 chaînes de télévision numériques couvrant l'ensemble du pays. Ainsi, la télévision mobile sera une extension de ses opérations commerciales existantes, débutées en 2001."

"PMSI a également collaboré avec la société Associated Broadcasting Company (ABC5), entre autres, pour pouvoir fournir ses services aux terminaux compatibles avec la spécification DVB-H (Digital Video Broadcasting - Handheld). ABC5 est une des plus importantes sociétés indépendantes de télédiffusion possédant des fréquences dans plus de 40 grandes villes. Elle ambitionne de devenir un fournisseur de contenu leader pour la spécification DVB-H.

Pour plus d'informations, rendez-vous sur : www.dream.com.ph

À propos d'Expway

EXPWAY est l'un des plus importants fournisseurs de solutions complètes de gestion de services et de contenus pour les réseaux de diffusion mobile, de télécommunication mobile et de réseaux Internet à haut débit. Les solutions logicielles basées sur des normes d'Expway incluent FastESG(TM), la solution de guide électronique de services pour la télévision mobile, FastEPG(TM), la solution de guide électronique de programmes pour la télévision sur Internet (IPTV) et des services interactifs tels que les paris, les votes et la publicité. Les solutions d'Expway s'interfacent à différents systèmes CAS et DRM et sont déjà déployées ou testées sur le marché par des opérateurs de télécommunications et de télédiffusion en Italie, en France, en Allemagne, en SuŠde et au Japon. Elles sont également intégrées dans des téléphones mobiles, des décodeurs et des téléviseurs par des constructeurs du monde entier. Expway est une société privée fondée en 2000, et dont le siège social se trouve à Paris. Pour plus d'informations, rendez-vous sur : www.expway.com..

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Thursday, June 28, 2007

L'Inde, un maillon essentiel dans la production de mobiles

L'Inde se pose de plus en plus comme un rouage déterminant de l'industrie mondiale de la téléphonie mobile.
En tant que marché émergent, l' Inde connaît une croissance record du nombre de ses abonnés mobiles. Pour alimenter cette demande, le pays a favorisé des infrastructures qui ont permis de produire environ 31 millions de terminaux en 2006, représentant en valeur 5 milliards de dollars. Selon le cabinet d'études Gartner, le volume de ventes atteindra 95 millions d'ici 2011, soit une croissance annuelle lissée de 25%.

Pour l'année 2007, la progression en nombre d'unités sera de 68%, et de 65% en valeur, faisant de l'Inde le marché le plus performant de la zone Asie-Pacifique. L'industrie de la téléphonie mobile représente la part la plus importante des ressources de production du pays dans le domaine de l'électronique.


Beaucoup de potentialités
Avec un total de 178 millions d'abonnés mobiles, en croissance de plus de 6 millions par mois, l'Inde fait partie des marchés émergents les plus dynamiques et devrait devenir le deuxième marché mondial à l'horizon 2010, derrière la Chine, qui représente presque 500 millions d'abonnés actuellement.

De nombreux fabricants de terminaux ont des centres de production en Inde, comme Nokia ou Sony Ericsson, et le pays dispose de sa "Silicon Valley des télécommunications" à Bangalore. Mais les fabricants locaux ne sont pas oubliés et devraient représenter un cinquième du volume de production de terminaux en 2011, profitant de la demande en terminaux à bas coût ( low cost ) ou à très bas coût ( ultra low cost ).

Source : GNT

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    Wednesday, June 27, 2007

    Le GSMA cherche à donner un nouveau souffle au réseau GSM

    Le corps des réseaux GSM mondiaux, le GSMA, rapporte que les fréquences existantes, comme la bande 900 MHz en Europe & Asie ou 850 MHz en Amérique, pourraient être redéployées pour la 3G.

    Une étude a été demandée à Ovum qui a calculé que la bande 900 MHz permettrait une couverture 40% supérieure au réseau 3G existant dans la bande 2100 MHz, et ce pour les mêmes coûts.

    Les finlandais en ont déjà fait l'expérience. Eetu Prieur, responsable des réseaux radios auprès de l'opérateur finnois Elisa, déclare...

    "Nous considérons le réseau 900 MHz comme très important pour nous, car il permet de couvrir des zones parsemées en population avec un réseau 3G pour un coût très attractif".

    Le GSMA espère que créer un nouveau standard 3G à 900 MHz permettra de développer un marché mondial et les pays émergeants pourront bénéficier d'une couverture 3G.

    Ovum confirme que 300 millions de clients potentiels supplémentaires en Asie, Europe et Afrique pourraient posséder un téléphone mobile d'ici 2012 si la migration vers la bande 900 MHz était décidée.

    Le GSMA pense que si, en plus, les derniers développements de la 3G sont inclus dans la migration, soit le HSPA, les pays émergeants pourraient voir apparaître rapidement un réseau 3G avec accès rapide à internet.

    Cependant le GSMA est peut-être pris à son propre jeu, car la Chine développe de son côté son propre standard 3G, appelé TD-SCDMA.

    Ce qu'apporte ce standard, comparé au W-CDMA promu par le GSMA, est le partage des coûts des infrastructures avec le réseau GSM.

    Donc, tandis que le GSMA admet que le W-CDMA à 2100 MHz est trop coûteux pour les économies en développement, la Chine peut raisonablement affirmer qu'elle connaît bien le problème et que c'est la raison pour laquelle elle garde son TD-SCDMA.

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    Tuesday, June 26, 2007

    Pub sur mobile : Key2Cell promet la personnalisation des campagnes


    Encore balbutiant, le marché de la pub mobile souffre encore de nombreux défauts, notamment dans le profiling de la cible. Le français Key2Cell estime avoir la solution

    PublicitéOpérateurs, éditeurs et annonceurs en sont convaincus : le mobile devrait très vite devenir un Eldorado pour la publicité. Mais une chose est sûre : la pub mobile n'en est qu'à ses débuts et beaucoup de choses restent à inventer ou à préciser.

    Pour les annonceurs, un des problèmes les plus épineux concerne la qualification de la cible notamment dans les opérations d'envois de SMS ou de MMS publicitaires. Comment être sûr que les abonnés recevant le message correspondent aux objectifs de l'annonceur ? Comment savoir si telle cible est capable de recevoir le message en termes techniques ?

    Une petite start-up française, Key2Cell estime avoir la solution après avoir développé une technologie maison. Rencontre avec son p-dg, Bruno Saint Cast.

    Comment observez-vous le marché de la pub mobile ?

    Le potentiel est énorme. Les différentes tentatives d'évaluation du marché portent sur 3,5 à 10 milliards de dollars pour les prochaines années. Mais à ce jour, le marché ne dépasse pas les 100 millions de dollars (hors Asie). Pourtant, les annonceurs sont prêts à dépenser, mais il y a des blocages.

    Quels sont ces blocages ?

    Le blocage technologique est le plus pénalisant pour les annonceurs. Le manque de standards réduit l'efficacité des campagnes, le risque de perte de message est important. En clair, on ne sait pas cibler une campagne. Et comme les opérateurs ne veulent pas, à raison, spammer leurs abonnés, la pub mobile ne décolle pas encore.

    Quelles solutions technologique proposez-vous ?

    Nous avons inventé et développé une technologie qui permet de profiler le message par rapport à un numéro de téléphone. Grâce à cette solution, on peut savoir concrètement qui va pouvoir recevoir le message et sous quel format (SMS, MMS, bannière, vidéo...). La qualification de la cible devient possible. Notre technologie permet un taux de réussite de 70%.

    Comment ça marche ?

    Notre technologie brevetée DCP (Dynamic Cell Phone Profiling) détermine le format des messages le mieux adapté aux périphériques mobiles ciblés. Concrètement, on analyse les comportements de l'utilisateur à travers son numéro de téléphone. Notre plate-forme envoit plusieurs pings (requêtes) à un numéro de téléphone. Cette opération se fait en toute transparence pour l'abonné qui ne se rend compte de rien. Ces différentes requêtes permettent de réaliser un profil de l'abonné : on connaît ainsi les caractéristiques de son terminal, sa langue d'utilisation, la possibilité ou non de lire des vidéos etc...

    Comment obtenez-vous les numéros de téléphone des abonnés ?

    Les annonceurs et les agences possèdent des bases de données d'abonnés mobiles. Au moment où ils veulent lancer une campagne, ils viennent nous voir avec une liste de numéros. Nous lançons alors le profiling de ces numéros. On détermine pour chaque numéro un profil type. Ensuite, l'annonceur a accès à notre moteur qui permet de distribuer le message au meilleur format pouvant être pris en charge par le mobile. Ce moteur permet également d'importer les supports de communication existants dans n'importe quel format et les rendre compatibles avec une catégorie précise d'équipements mobiles.

    Comment gérer-vous la problématique des messages non sollicités ?

    Pour ne pas tuer le marché avant qu'il ne décolle nous avons mis en place un comité d'éthique qui a établit des principes qui devront être accepter par l'annonceur. Les numéros de téléphone visés doivent avoir accepté l'envoi de campagnes (opt-in), l'opt-out doit être également possible. Il ne s'agit pas de spammer mais bien de cibler une population ouverte qui est prête à recevoir tel ou tel message. Enfin, aucune campagne ne doit comporter des éléments qui pourraient outrager une cible.

    Quels sont les avantages de cette solution ?

    Le mobile est avant-tout un support très personnel. Il ne s'agit donc pas de répliquer le modèle économique de la pub sur le Web. Cette solution apporte de la valeur ajoutée pour les annonceurs car elle permet au message d'être bien accueilli et même souhaité par l'abonné.

    Cette solution est adaptée aux campagnes de pub en direct (mode push) mais qu'en est-il de la pub sur les contenus ?

    On travaille dessus. L'idée est d'encapsuler un contenu Web, et de l'envoyer en mode push avec de la pub. L'abonné n'a donc pas besoin de naviguer sur l'Internet mobile pour accéder à ce contenu. Le tout dans un mode de push sollicité.

    La mesure de performance et de ROI constituent également un grand problème pour les annonceurs.

    En effet. Mais notre solution de profiling permet de mesurer l'efficacité d'une campagne. On s'engage contractuellement sur un pourcentage de personnes qualifiées qui recevront le message. Par ailleurs, nous fournissons une série d'indicateurs comme le taux d'ouverture, le taux de clic, le taux d'erreur. Surtout, comme le responsable marketing a accès à notre module de gestion, il peut gérer les composants du budget de l'opération en fonction de l'analyse de l'efficacité de celles-ci.

    Tous les géants du Web (Google, Yahoo, AOL, Microsoft...) lancent ou vont lancer leurs solutions maison de pub mobile. Allez-vous résister à leurs offensives ?

    Malgré leur puissance, ils n'ont pas notre technologie. Je pense qu'un Microsoft ou un Google pourrait à terme nous racheter.

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    Friday, June 22, 2007

    Algérie : 22,8 millions de clients à la téléphonie mobile fin avril 2007

    Le nombre d’abonnés du premier opérateur de téléphonie mobile algérien Djezzy s’élève à 11,5 millions à la fin avril 2007, selon des données officielles fournies par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt) dans son dernier bulletin trimestriel.
    La filiale du géant égyptien des télécommunications, Orascom - 50 Millions d’abonnés dans le monde- a enregistré une croissance mensuelle nette de 2.2% par rapport à mars 2007. En glissement annuel, la progression a bondi de 34%.

    Deuxième opérateur mobile du pays, Mobilis, filiale d’Algérie Télécom, compte 8,4 millions d’abonnés à la même période, soit une croissance mensuelle nette de 2.5% et une croissance en glissement annuel de 38%.

    Pour sa part, le troisième opérateur mobile, Nedjma, filiale de Qatar Telecom, totalise 2,9 millions d’abonnés à la fin avril 2007, soit une croissance mensuelle nette de 1.03%. En glissement annuel, la croissance est en très forte hausse, à 63%.

    Au total, l’Algérie compte désormais 22,8 millions de clients mobiles. Les trois opérateurs profitent pleinement du dynamisme du marché algérien du mobile. Ce dernier, considéré comme l’un des plus dynamiques du monde, offre des taux de croissance annuels en nombre d’abonnés à deux chiffres, avec un revenu moyen par abonné et des marges confortables.

    Selon des sources de presse, le gouvernement devrait lancer, avant la fin de l’année 2007, un appel d’offres international pour l’attribution d’une quatrième licence mobile qui inclurait des services de troisième génération (3G et Edge). Par ailleurs, l’ouverture du capital du groupe public Algérie Télécom serait toujours à l’ordre du jour.

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    Yahoo et ses nouveaux partenaraires pour sa technologie de recherche mobile avec SIX opérateurs en Asie


    C’est peut être une pierre dans le jardin de Google qui pourrait permettre au portail de contenus et services de revenir en force dans la partie.

    Les technologies de recherche et plus largement tout ce qui touche au mobile sont la clé d’un espace de développement considérable. Il est donc naturel que Google, Yahoo et Microsoft s’affrontent sur terrain. Il faut reconnaître que Yahoo est en avance et que Microsoft dispose d’une carte déterminante avec Windows Mobile 6.

    Yahoo vient de marquer un point en annonçant aujourd’hui 6 nouveaux partenaires parmi des opérateurs mobiles asiatiques qui adressent 100 millions de clients. Yahoo One Search sera donc par défaut l’outil de recherche disponible sur le réseau d’opérateurs aux Philippines, en Inde, en Corée, en Malaisie, en Indonésie et à Taiwan

    Yahoo One Search est le cheval de Troie du portail pour fournir du contenu : images, infos financières, météo, accès à Flickr etc…

    En Europe les opérateurs mobile préfèrent piloter directement les clients sur leurs portails propriétaires mais il n’est pas sûr qu’au final les GYM ne finissent par l’emporter. De quoi remettre en cause le contrôle quasi-total des opérateurs mobiles sur leurs clients.

    Monday, June 18, 2007

    Le Kenya expérimente les transactions bancaires via les téléphones mobiles

    Safaricom, premier opérateur mobile kenyan avec 35 % de part de marché, expérimente auprès de plus de 65.000 abonnés le service M-Pesa de transfert d'argent via le téléphone mobile.

    C'est la première expérience de ce type menée en Afrique.

    Dans ce continent, le plus pauvre de la planète, le transfert d'argent vers la famille et les amis est une démarche des plus courantes. Au Kenya, 86 % de la population le pratique, et en particulier dans les zones rurale où la plupart des transactions s'effectue physiquement via des mini-bus.

    Ainsi au Kenya il faut compter un minimum de trois jours pour transférer des fonds par la poste, la seule capable de couvrir les 38 % de la population, essentiellement rurale, qui ne sont pas à proximité d'un service bancaire.

    C'est pourquoi le téléphone mobile est en train de révolutionner l'économie kenyanne en permettant de créer des services de proximité même dans les endroits les plus reculés.

    M-Pesa en particulier permet de créer un compte virtuel avec un maximum de 50.000 shillings kenyans, soit environ 560 euros, et d'effectuer une transaction jusqu'à 35.000 shillings (390 euros). Le prix de la transaction est 170 shillings (1,90 euro).

    Les kenyans semblent particulièrement attirés par ce nouveau service, Safaricom annonce plus de 1.000 nouveaux clients par jour. Il envisage même de proposer des transactions à l'international, vers la Grande Bretagne, via un partenariat avec Vodafone.

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    Ericsson décroche un méga-contrat en Chine

    Le géant télécom suédois Ericsson a conclu un contrat d’1 milliard de dollars avec l’opérateur mobile chinois China Mobile.

    Sur le plan du nombre de clients (321,3 millions d’abonnés), China Mobile est la plus grande entreprise de téléphonie au monde. Ericsson fournira du matériel de réseau radio, ainsi que les services et la maintenance nécessaires en vue d’étendre la couverture GSM dans les 19 régions du pays.

    En outre, Sony Ericsson - la société en participation (‘joint venture’) avec le géant technologique japonais Sony - a signé un contrat de 600 millions de dollars pour la livraison de GSM à China Postel Mobile Communications Equipment (China Postel).

    Hu Jintao, le président chinois est actuellement en visite d’état en Suède et a assisté à la signature des contrats en compagnie du premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt. La Suède, en particulier Ericsson, est un important fournisseur télécom depuis plus d’un siècle à la Chine. C’est en 1894 en effet que l’entreprise a reçu la première commande chinoise de 2.000 téléphones. Aujourd’hui, elle exporte pour 1,6 milliard de dollars en Chine et y investit 2,5 milliards de dollars en externalisation locale.

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    L'Asie invente les télécoms low-costs

    Les Occidentaux veulent tous prendre pied en Asie, mais les prix s'envolent.


    ALORS qu'un Européen téléphone en moyenne 130 minutes par mois sur son mobile, un Indien y passe 450 minutes ! Pour la bonne raison que la minute ne coûte quasiment rien. Les opérateurs des pays émergents en Asie ont mis en place des modèles économiques très agressifs d'opérateurs low-cost, comme l'analyse une étude publiée hier par Ernst & Young sur la montée en puissance de l'industrie des télécoms en Asie (1). « Le prix de la minute est passé de 100 roupies à moins d'une roupie en trois ans en Inde. Pour eux, peu importe le sacro-saint revenu moyen par utilisateur si important aux opérateurs européens. Seuls comptent les volumes », explique Marc Chaya, responsable au sein du département mondial télécom d'Ernst & Young.


    Pour parvenir à réduire leurs coûts de façon aussi drastique, ces opérateurs ont adopté une politique d'externalisation à tous crins : ils partagent les réseaux, sous-traitent les centres d'appels, la maintenance du réseau, l'informatique... Archétype de ce modèle, l'indien Barti s'affirme aujourd'hui comme l'un des opérateurs les plus compétitifs de la zone.


    44% des fusions-acquisitions


    Un modèle que ces opérateurs cherchent à importer en Afrique et en Europe de l'Est, mais qui pourrait aussi débarquer un jour en Europe occidentale ! Les opérateurs européens, dont la croissance stagne, commencent très prudemment à s'en inspirer. SFR a ainsi décidé d'externaliser trois de ses centres d'appels. France Télécom, lui, a sous-traité à EDS les systèmes d'informations d'Orange Suisse. Mais le sujet est très sensible et les opérateurs avancent prudemment.


    Si les Européens s'inspirent des modèles asiatiques, ils veulent également en profiter en direct en prenant pied sur ces marchés. Avec 7 millions de nouveaux abonnés mensuels au mobile, l'Inde fait figure d'eldorado ! Vodafone ne s'y est pas trompé, qui a investi 13 milliards de dollars pour acheter 67 % de Hutchinson Essar.


    « Les possibilités d'acquisitions existent en Inde, mais coûtent très cher. C'est pourquoi l'intérêt se porte de plus en plus vers les marchés plus abordables où la pénétration est encore faible », explique Marc Chaya. C'est par exemple le cas de France Télécom qui a déclaré s'intéresser au Vietnam. Selon Ernst & Young, 44 % des opérations de fusions-acquisitions dans les télécoms cette année concernent la région Asie-Pacifique. Soit une hausse de 13 % par rapport à l'an passé


    (1) The rise of the Asian telecommunications industry -Ernst & Young.

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